vendredi 24 mai 2013

Le Roi Arthur - "air du génie du froid" - Henry Purcell



(chantée par Klaus Nomi sur un arrangement de Cobert - 1982)

français vs anglais : la trahison des élites

 
"L’anglais ne doit plus être une langue étrangère" - Claude Allègre 1999

"Il ne faut plus considérer l’anglais comme une langue étrangère mais comme un véhicule de communication internationale" - Valérie Pécresse 2008

"La langue universelle, c’est plutôt un globish (un anglais « dégradé ») qu’une langue en particulier, et ce globish, ce ne peut plus être pour nous une langue étrangère" - Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur 2013
 
FT : Ces gens travaillent à notre asservissement : quand les Allemands annexèrent l'Alsace, Bismarck misa sur la nécessité pour les Alsaciens de trouver un travail et sur la pression sociale pour les contraindre à parler Allemand - c'est ce qui se passe aujourd'hui, en France, avec l'anglais...

(les Allemands menèrent la même politique en Moselle - rajout suite à la plainte d'un ami Lorrain)

***
"Alors d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide : qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison..."

Alphone Daudet - Les contes du lundi - La dernière classe

"Le premier instrument du génie d'un peuple, c'est sa langue"
 
 Stendhal
 
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mercredi 22 mai 2013

Vladimir Poutine : “On ferait mieux d’apprendre du suicide de la France”

Armes de l'Empire Russe
Le 4 février 2013, Vladimir Poutine, le président russe, s’est adressé à la Douma, (Parlement russe), et a prononcé un discours sur les tensions avec les minorités en Russie, en affirmant :
 
« En Russie, vivons Russes. Toute minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie, travailler et manger en Russie, doit parler le russe, et doit respecter les lois russes. S’ils préfèrent la Charia, alors nous leur conseillons d’aller aux endroits où c’est la loi du pays. La Russie n’a pas besoin de minorités. Les minorités ont besoin de la Russie, et nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux, ou n’essaierons de modifier nos lois pour répondre à leurs désirs, peu importe la force avec laquelle ils crient à la “discrimination”.
On ferait mieux d’apprendre du suicide de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France, si nous voulons survivre en tant que nation. Les coutumes et les traditions russes ne sont pas compatibles avec l’absence de culture ou les moyens primitifs de la plupart des minorités. Quand ce corps législatif honorable pense à la création de nouvelles lois, il faut avoir à l’esprit l’intérêt national, en gardant à l’esprit que les minorités ne sont pas les Russes. »

jeudi 9 mai 2013

Bataille de Gerberoy - 9 mai 1435


Au printemps 1435, la guerre de Cent Ans fait rage.
L'armée anglaise, présente dans presque tout le nord de la France ainsi qu'en Aquitaine, tient notamment Paris, Saint-Denis, et toute la Normandie. Mais les difficultés se multiplient depuis plusieurs années pour les Anglais qui, malgré la capture et l'exécution de Jeanne d'Arc en 1431, contrôlent de plus en plus difficilement les territoires sur lesquels ils détiennent une souveraineté théorique depuis le traité de Troyes.
Durant l'année 1434, le roi de France Charles VII avait repris le contrôle de plusieurs villes au nord de Paris, dont Soissons, Compiègne, Senlis et Beauvais. Compte tenu de sa position, Gerberoy était potentiellement un poste avancé capable aussi bien de menacer la Normandie sous contrôle Anglais que de protéger le Beauvaisis récemment reconquis. Les Français avaient repris la ville en 1432 mais, alors trop faibles pour espérer s'y maintenir militairement, ils l'avaient abandonnée après en avoir détruit les fortifications, de manière à éviter que les Anglais puissent s'en servir. Depuis, le rapport des forces avait évolué et Charles VII, adoptant une stratégie plus audacieuse, décida, au printemps 1435, de réoccuper Gerberoy et de la remettre en état de défense.
Cette mission fut confiée à une unité dont l'effectif exact n'est pas connu mais qui, selon le récit du chanoine Jean Pillet (principal historiographe de Gerberoy), aurait pu compter entre 600 et 1.800 hommes. Ce contingent fut placé sous le commandement de Jean Poton de Xaintrailles et Étienne de Vignolles, dit La Hire, tous deux anciens lieutenants de Jeanne d'Arc, qui partirent de Beauvais et, après une arrivée discrète, de nuit, à Gerberoy, entreprirent de faire restaurer les anciennes fortifications. [suite de l'article...]

La Hire