jeudi 11 septembre 2014

Le général Franchet d'Espèrey, une gloire méconnue

 
Louis Félix Marie François Franchet d'Espèrey, né le 25 mai 1856 à Mostaganem (Algérie Française) - maréchal de France.

Issu d'une famille militaire noble, de tradition légitimiste, il fait ses études secondaire chez les pères jésuites et entre à 18 ans à Saint-Cyr, promotion "Grande Promotion".

En juin 1918, il est appelé au commandement en chef des armées alliées à Salonique pour prendre la suite de l'Expédition de Salonique. Il obtient, après une campagne de quatorze jours, la capitulation de l’armée germano-bulgare.
L’armistice mettant fin au conflit sur le front d'Orient, signé à Salonique le 29 septembre 1918, ouvre de vastes perspectives. Le Haut commandement allemand, qui en est conscient, se décide à demander l’armistice sur tous les fronts...

[cliquer sur le rectangle en bas à droite pour agrandir]
 
 
FT : le peu de publicité qu'on a fait de ces évènements tient vraisemblablement au fait que Franchet d'Espèrey était monarchiste et non républicain. Cette amnésie collective peut aussi s'expliquer par la volonté farouche qu'ont ceux qui mènent le pays actuellement de gommer les épisodes glorieux de l'histoire de France. Où le mènent-ils ? à la ruine, sans doute...
 
***
 
Voici ce qu'on peut lire sur le monument "à la France" commémorant ces évènements (parc Kalemegdan) de Belgrade :
 
 
Волимо Француску као што је она нас волела"
"Nous aimons la France comme elle nous a aimé",
 
en hommage à la fraternité des soldats serbes et français durant la première guerre mondiale.
 

mercredi 3 septembre 2014

Albert Einstein, l’Église catholique - article du Time le 23 décembre 1940 †


« Lorsque la révolution nazie survint en Allemagne, c’est sur les universités que je comptais pour défendre la liberté, dont j’étais moi-même un amoureux, car je savais qu’elles avaient toujours mis en avant leur attachement à la cause de la vérité ; mais non, les universités furent immédiatement réduites au silence. Alors je me tournai vers les grands éditeurs de journaux, dont les éditoriaux enflammés des jours passés avaient proclamé leur amour de la liberté ; mais eux aussi, en quelques courtes semaines et comme les universités, furent réduits au silence. Dans la campagne entreprise par Hitler pour faire disparaître la vérité, seule l’Église catholique se tenait carrément en travers du chemin. Je ne m’étais jamais spécialement intéressé à l’Église auparavant, mais maintenant je ressens pour elle une grande affection et admiration, parce qu’elle seule a eu le courage et la persévérance de se poser en défenseur de la vérité intellectuelle et de la liberté morale. Je suis donc bien forcé d’avouer que, maintenant, c’est sans réserve que je fais l’éloge de ce qu’autrefois je dédaignais. »
 
Albert Einstein, article du Time le 23 décembre 1940

 au prêt-à-penser et à la désinformation.
Combattons la christianophobie pied à pied !