vendredi 18 décembre 2015

Victoire à la Pyrrhus


« Les armées se séparèrent ; et on raconte que Pyrrhus répondit à quelqu'un qui célébrait sa victoire que « encore une victoire comme celle-là et il serait complètement défait ». Il avait perdu une grande partie des forces qu'il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n'avait aucun moyen d'avoir de nouvelles recrues (…). Tandis que, comme une fontaine s'écoulant continuellement de la ville, le camp romain se remplissait rapidement et abondamment d'hommes frais, pas du tout abattus par la défaite, mais gagnant dans leur colère une nouvelle force et résolution pour continuer la guerre. »

Plutarque - rapport de Denys d'Halicarnasse



jeudi 17 décembre 2015

!!! Attention !!! ...diffusion d'images violentes...


propagande républicaine diffusée
à tous les écoliers de France et de Navarre
"Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet ; et je prie Dieu de leur pardonner."
 
Louis XVI
 
Nous n'avons pas les mêmes valeurs...

jeudi 10 décembre 2015

La nouvelle est tombée comme un couperet, c'est officiel : la république est une putain



Le nouveau timbre à encoller
La nouvelle est tombée comme un couperet, c'est officiel : la république est une putain.
Les aristo avaient prévenu "c'est une femme de petite vertu". Que ne leur a t-on donné crédit : les politiciens, le MEDEF, les francs maçons, les médias, le show-bizz... tout le monde lui passe dessus ; chacun est à vendre ; tout le monde couche avec tout le monde (et souvent même au propre). C'est à qui la ravagera le plus et le plus lui mordra les mamelles. Avec le Lys on a perdu la noblesse et l'honneur ; l'amour de la France ; mais l'on se reproduit toujours entre soi. Le peuple - si tant est qu'il ait encore droit de prendre corps - on lui en fait accroire.

FT

mercredi 9 décembre 2015

La sincérité du scrutin - Richard GHEVONTIAN - Cahiers du Conseil constitutionnel n°13

 
 
"Pour atteindre l'objectif de sincérité, il est indispensable que les électeurs pris dans leur ensemble soient à l'abri de toute pression de l'État et plus généralement de l'autorité publique. C'est là, bien évidemment, la condition nécessaire à l'expression libre de la volonté du corps électoral.
Et cette garantie de liberté passe par la neutralité et l'objectivité de l'État.
...
Ce dernier, s'il a une mission " naturelle " d'organisation des élections, n'a pas à intervenir dans la compétition elle-même au profit de tel ou tel candidat ou de telle ou telle formation politique, cela de manière directe ou indirecte."
 
Richard GHEVONTIAN - Cahiers du Conseil constitutionnel n° 13 (Dossier : La sincérité du scrutin) - janvier 2003
Professeur à la Faculté de droit et science politique d'Aix-Marseille
GERJC-CNRS UMR 6055
Directeur de l'IEFEE
 
l'article complet :
 
Liste des membres du Conseil constitutionnel
 
(issus de courants qui ont la même ligne politique, ils sont censés être les garants de l'équité - Non, non, ce n'est pas une blague) :
 
Jean-Louis DEBRÉ, nommé par le Président de la République enfévrier 2007

 
* Parmi les anciens Présidents de la République, membres de droit du Conseil constitutionnel, seul Valéry Giscard d'Estaing siège actuellement au Conseil constitutionnel.
Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ne siègent plus depuis respectivement mars 2011 et janvier 2013.

Le conseil constitutionnel prend conseil auprès des loges maçonniques, lesquelles loges sont politisées (elles donnent des consignes de vote). Elles pèsent sur les décisions politiques sans avoir la moindre légitimité démocratique :

dimanche 6 décembre 2015

La patrie, oui, mais laquelle ?



« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé devant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roy. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! »

François-Athanase Charette de la Contrie


FT : Les héritiers de cette idéologie cadavéreuse ont finalement remplacé le peuple par des administrés, une population sans âme et sans racines communes, malléable à merci.

80% des collaborateurs étaient de gauche


 

Malek Boutih (PS) au sujet de Jean-Pierre Masseret (PS) :
"Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’il fait ? On a dit 'c’est papi fait de la résistance'. Mais en fait, c’est papi collabore. La vérité, c’est qu’il collabore aujourd’hui à la victoire du Front national et il le sait."
BFM TV - le 8/12/2015




FT : le fasciste voit un danger dans les idées autres que les siennes-propres. Il exige soumission pleine et entière à ce qu'il a dès longtemps préparé pour vous. On se doit d'adhérer à sa doxa, de lui obéir et, une fois qu'il a parlé, de dire amen. Si d'aventure on le désapprouve - ce qui peut arriver même dans un régime qui se prétend démocratique et républicain comme le nôtre -, il convient de se conformer à ce qu'il attend d'un détracteur : il faut penser hallal... sous peine de devenir l'ennemi à abattre. Hier les fascistes, pour les museler, accusaient leurs contradicteurs d'être des juifs ; aujourd'hui ils les accusent d'être des... fascistes.

mardi 1 décembre 2015

Hervé Juvin : sortir de la colonisation mentale que nous imposent les Etats-Unis



Hervé Juvin nous invite à sortir de "cette colonisation mentale qui nous fait adhérer à des lois, à des moeurs et à des principes venus d'ailleurs".

COP21 : La religion climatique


Réchauffement climatique, Cop21 etc... ça sent l'arnaque à plein nez. Un autre son de cloche sur le sujet :

http://www.contrepoints.org/2014/09/29/182641-la-religion-climatique

vendredi 20 novembre 2015

La conscience - Victor Hugo


Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit :  » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

 
La conscience - Victor Hugo

jeudi 19 novembre 2015

Les attentats du 13 novembre 2015



« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. »
 Bossuet - livre IV de l’Histoire des variations des églises protestantes
 
Le déni :

La plupart des terroristes qui ont perpétrés les attentats du 13 novembre 2015 ont la nationalité française et on nous fait croire que le problème ne vient que du proche-orient.
On continue de se voiler la face : beaucoup dans les banlieues françaises cautionnent les attentats et considèrent que les sous-hommes qui ont fait ça sont des héros - ceux-là, on ne nous les montre pas. Dans de nombreux pays de confession musulmane, la solidarité - lorsqu'elle s'exprime - est confidentielle. En Turquie les supporteurs d'un match de football sifflent pendant la minute de silence en hommage aux victimes, crient "Allah Akbar" et entonnent le chant des martyres - cela on en parle pas. Vu sur Facebook : un homme Algérien, vivant en Algérie, déplore les attentats d'abord, parle de paix ensuite et finit par mettre en photo de couverture le drapeau du FLN avec en filigrane un héros national qui aurait été "assassiné" par les Français durant la guerre d'indépendance (étant bien entendu que ceux qui nous tenions pour des terroristes à cette époque sont des résistants du point de vue algérien). Le comble : quelques Françaises de ses amies n'y ont pas vu malice... elles mettent un "j'aime" sur la publication.
En 2003, la figure de proue de l'Islam modéré, Dalil Boubakeur, dans un traité moderne de théologie islamique - édition Maisonneuve et Lacrose - affirme : "la nationalité musulmane est une supranationalité [...] Elle est au-dessus de toutes les nationalités [...]". (cf l'Oumma)
Alors bien sûr, en France, beaucoup de musulmans condamnent... seulement, bon nombre crient au complot...

FT
 
 
La genèse :
 La bien-pensance, le progressisme, l'angélisme, l'internationationalisme, le libéralisme, le relativisme, le communautarisme, le multiculturalisme, "l'antiracisme", la repentance, le laxisme, la niaiserie... ça tue.
 
Vous les avez reconnu ?
 
Merci à eux pour leur idéologie de merde :

 

"Mon Sauveur, vous êtes trop incompatible, on ne peut s'accommoder avec vous, la multitude ne sera pas de votre côté. Aussi, mes frères, ne la veut-il pas. C'est la multitude qu'il a noyée par les eaux du déluge ; c'est la multitude qu'il a consumée par les feux du ciel ; c'est la multitude qu'il a abîmée dans les flots de la mer Rouge ; c'est la multitude qu'il a réprouvée, autant de fois qu'il a maudit dans son Evangile le monde et ses vanités. C'est pour engloutir cette malheureuse et damnable multitude dans les cachots éternels, que « l'enfer, dit le prophète Isaïe, s'est dilaté démesurément ; et les forts et les puissants, et les grands du monde s'y précipitent en foule. » O monde ! ô multitude ! ô troupe innombrable ! je crains ta société malheureuse ! Le nombre ne me défendra pas contre mon juge ; la troupe des témoins ne me justifiera pas ; ma conscience m'accuse ; je crains que mon Sauveur ne se change en juge implacable : Sicut lœtatus est Dominus super vos bene vobis faciens atque multiplicans, sic lœtabitur disperdens vos atque subvertens : « Comme le Seigneur s'est plu à vous bénir et à vous multiplier, ainsi se plaira-t-il à vous détruire et à vous ruiner. » Quand Dieu entreprendra d'égaler sa justice à ses miséricordes et de venger ses bontés si indignement méprisées, je ne me sens pas assez fort pour soutenir l'effort redoutable, ni les coups incessamment redoublés d'une main si rude et si pesante. Je me ris des jugements des hommes du monde et de leurs folles pensées."

Bossuet - sermon sur le mystère de la nativité de notre Seigneur



FT : La démocratie d'opinion n'est rien d'autre que l'expression de la multitude et de son conformisme. Les médias aussi ont trempé dans ce crime.
 


mercredi 21 octobre 2015

samedi 5 septembre 2015

L'intox - Ivan Rioufol, citation


« Nombreux sont les Français qui en ont plus qu’assez de se faire malmener, ridiculiser, enfumer par des démocrates qui n’aiment pas le peuple, des humanistes qui n’aiment pas les gens, des journalistes qui n’aiment pas les faits, des antiracistes qui n’aiment pas les Blancs, des progressistes qui aiment tellement les pauvres qu’ils sont prêts à en faire venir toujours davantage. »
 
Ivan Rioufol - Journaliste, éditorialiste et essayiste Français

mardi 2 juin 2015

Monsieur de Turenne - Jean-Baptiste Lully (repris par Bizet dans l'Arlésienne)


Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, né le 11 septembre 1611 au château de Sedan (Ardennes) - mort à la bataille de Salzbach le 27 juillet 1675, vicomte de Turenne, fils du duc de Bouillon et prince de Sedan, généralement connu sous le nom de Turenne. Maréchal de France en 1643 et maréchal général des camps et armées du roi en 1660, il fut l'un des meilleurs généraux de Louis XIII puis de Louis XIV. Néanmoins, sa carrière se trouve notamment entachée par la première série d’exactions commises en Palatinat en 1674, plus généralement connu sous le nom de ravage du Palatinat.
Louis XIV accordera à Turenne l'honneur posthume d'être enseveli à la basilique Saint-Denis, avec les rois de France.

 
 

mardi 26 mai 2015

Les journalistes, nouveaux chiens de gardes du système


FT : reportage très intéressant sur la collusion entre le monde journalistique et les politiciens/hommes d'affaires

samedi 23 mai 2015

Mariage homosexuel en Irlande : instrumentalisation du référendum


FT : on ne demande l'avis du peuple qu'après s'être assuré de lui. Si le peuple va dans le sens voulu par les tarés qui nous tiennent lieu de dirigeants, on le fait voter ; dans le cas contraire on s'adresse à ses pseudo représentants : semblant de démocratie.


Plébiscite
Consistant, à partir de la question posée, à approuver ou non la politique d'une personne, la notion de plébiscite recouvre celle du référendum. Il se rencontre souvent dans les régimes autoritaires qui transforment la consultation démocratique en un simple rituel électoral à l'aide d'une propagande qui parvient à imposer un seul choix au peuple en le laissant ignorant des véritables enjeux.

jeudi 16 avril 2015

Les yeux - René-François SULLY PRUDHOMME

Mon Père

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Des yeux sans nombre ont vu l'aurore.

Ils dorment au fond des tombeaux

Et le soleil se lève encore...


Les nuits plus douces que les jours

Ont enchanté des yeux sans nombre.

Les étoiles brillent toujours

Et les yeux se sont remplis d'ombre.


Oh ! Qu'ils aient perdu le regard

Non, non, cela n'est pas possible,

Ils se sont tournés quelque part

Vers ce qu'on nomme l'invisible.


Et comme les astres penchants

Nous quittent, mais au ciel demeurent

Les prunelles ont leur couchant

Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent.


Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Ouverts à quelque immense aurore

De l'autre côté des tombeaux

Les yeux qu'on ferme voient encore.


René-François SULLY PRUDHOMME   (1839-1907)


mon père et moi en 1978

 
1982

La Bible - première épître de Saint-Paul aux Corinthiens (chapitre XIII)

Pommier en fleur - Saint-Arnoult (Oise, Picardie)

    1. Quand je parlerais toutes les langues des hommes et le langage des anges, si je n'ai pas l'amour, je ne suis que comme un airain sonnant, et une cymbale retentissante.
    2. Et quand j'aurais le don de prophétie, que je pénétrerais tous les mystères que j'aurais une parfaite science de toutes choses, quand j'aurais encore toute la foi possible, jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.
    3. Et quand j'aurais distribué tous mes biens pour nourrir les pauvres, et que j'aurais livré mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, tout cela ne me sert de rien.
    4. L'amour est patient, il est doux et bienfaisant. L'amour n'est point envieux ; l'amour ne se vante point, il n'est point téméraire et précipité, il ne s'enfle point d'orgueil ; 
    5. Il n'est point dédaigneux, il ne cherche point ses propres intérêts, il ne se pique et ne s'aigrit de rien, il n'a point de mauvais soupçons ;
    6. il ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ;
    7. Il tolère tout, il croit tout, il espère tout, il souffre tout.
   8. L'amour ne finira jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
   9. Car ce que nous savons maintenant de science et de prophéties est très imparfait.
  10. Mais lorsque nous serons en l'état parfait, tout ce qui est imparfait sera aboli.
  11. Quand j'étais enfant, je parlais en enfant, je jugeais en enfant, je raisonnais en enfant ; mais quand je suis devenu homme, je me suis défait de tout ce qui tenait de l'enfant.
  12. Nous ne voyons maintenant Dieu que comme en un miroir et en des énigmes ; mais alors nous le verrons face à face. Je ne connais maintenant Dieu qu'imparfaitement mais alors je le connaîtrai comme je suis connu de Lui.
  13. Or ces trois vertus, la foi, l'espérance et l'amour, demeurent ; mais l'amour est la plus excellente des trois.


La Bible - première épître aux Corinthiens de Saint-Paul - chapitre XIII



FT : il s'agit de la charité, vertu qui porte à désirer et à faire le bien du prochain ; de l'amour de Dieu pour lui-même et du prochain comme créature de Dieu.
On trouvera plus souvent le terme charité qu'amour - trop restrictif -, dans les différentes traductions mais ce second terme parlera davantage aux contemporains qui confondent généralement aumône et charité (bien que la charité puisse s'exprimer par une aumône mais pas seulement).
mon père et moi en 1978

lundi 13 avril 2015

La femme adultère (Evangile selon Saint Jean - Chapître VIII)


Ils s'en allèrent chacun chez soi et Jésus regagna le mont des Oliviers. Dès le point du jour, il revint au Temple et, comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
 
Les scribes et les pharisiens amenèrent alors une femme qu'on avait surprise en adultère et ils la placèrent au milieu du groupe.
 
"Maître, lui dirent-ils, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Dans la loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ?"
 
Ils parlaient ainsi dans l'intention de lui tendre un piège, pour avoir de quoi l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à tracer du doigt des traits sur le sol.
 
Comme ils continuaient à lui poser des questions, Jésus se redressa et leur dit :
 
"Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre."
 
Et s'inclinant à nouveau, il se remit à tracer des traits sur le sol.
 
Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l'un après l'autre, à commencer par les plus âgés, et Jésus resta seul.
 
Comme la femme était toujours là, au milieu du cercle, Jésus se redressa et lui dit : "Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t'a condamnée ?"
 
Elle répondit : "Personne, Seigneur" et Jésus lui dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas : va, et désormais ne pèche plus."
 
***
Christianophobie ordinaire :
 
 
"Pourquoi les ennemis de l’Église, qui avaient besoin de motifs pour détruire les monuments religieux d’un autre âge, n’auraient-ils pas commencé à démolir par la calomnie ce qu’ils devaient achever avec la hache et le marteau ?"

Jules Barbey d'Aurevilly

lundi 2 mars 2015

Les Etats-Unis - Alphonse de Lamartine


"Les Etats-Unis ont la résolution d'entrer en domination dans les affaires de la vieille Europe qu'ils déclarent caduque avec la forfanterie de leur prétendue jeunesse. Ils affectent envers l'Europe en y apportant leur dollar la supériorité du mépris.
Si l'on n'y veille, ils seront en mesure de prendre l'Europe par la famine et le vieux continent livré au pays de tous les monopoles en subirait à jamais la loi "
 
Alphonse de Lamartine - 1858


samedi 28 février 2015

L'anti-américanisme

L'anti-américanisme n'est ni une forme de nationalisme ni de racisme ni d'aucune forme du refus de l'autre, d'un autre homme ou d'un autre peuple. Il est la lutte contre un système, contre une conception de l'homme et d'un mode de vie. Historiquement il est né dans un continent qui tente de l'imposer au monde par la puissance des oligarques politiques, financiers et militaires aujourd'hui à la tète des Etats-Unis. Ils ne peuvent d'ailleurs le faire qu'avec la complicité et la servilité des dirigeants d'un grand nombre de pays. Pour être plus clair encore -pour ceux surtout qui voudraient confondre "anti-américanisme  " et xénophobie- pour enlever au mot "américain ", qui désigne un mode de vie et une conception du monde, toute attache géographique ou ethnique avec ceux qui sont nées ou  ont émigré en Amérique depuis 1620, avec le " Mayflower ", et qui y ont créé ce système à la  fois colonial et racial (selon ses origines), dominateur et mercantile (selon son histoire), j'appelle "américain " tous ceux, dans le monde, qui veulent imposer au peuple ce "modèle". Sa caractéristique principale est que la société toute entière est soumise aux exigences de l'économie et du marché et non l'économie et le marché au service de la société.
 
Madame THATCHER et TONY BLAIR, CHIRAC et JOSPIN (" avec leur effacement de l'Etat devant le marché "), SCHROEDER, SOLANA et tant d'autres de leur "gang " sont aussi "américains " que CLINTON ou Madame ALBRIGHT, KISSINGER ou BREZEZINSKY.
 
Tel est le fondement de notre "anti-américanisme" : il est dirigé contre un système et ses dirigeants, et combat pour en libérer le peuple américain dans son immense majorité qui est, comme nous, victime du même "système". L'américanisme nous avons donc à le combattre partout, et parfois même jusqu'au dedans  de nous-mêmes. Car ce système, comme nous le montrerons, s'il triomphait  universellement, nous conduirait à un suicide planétaire et à un effacement de l'homme,  c'est à dire de la recherche du sens humain et divin de notre vie et de notre commune histoire. Cet américanisme ne porte pas ce nom parce qu'il serait la tare propre d'un peuple ou d'une nation mais parce que le complexe militaro-industriel qui dirige sa politique aux Etats-Unis détient aujourd'hui, grâce à deux guerres mondiales, la plus grande richesse et la plus grande puissance.
 
Notre analyse aura pour objet d'en retracer la genèse, les étapes de son développement, et son étape actuelle qui, à travers les convulsions d'un monde cassé, nous conduirait à l'abîme si nous ne découvrions pas, comme nous l'essayerons, les moyens d'en stopper les dérives.
 
Roger Garaudy
 
 

dimanche 15 février 2015

« Montjoie saint Denis ! »



« Montjoie saint Denis ! »
Cri de ralliement des chevaliers sur les champs de bataille du XII e et XIII e siècle, inscrit sur la bannière de couleur écarlate parsemée de flammes d'or du fameux oriflamme de Saint-Denis. « Montjoie saint Denis » devient la devise du royaume de France, qui se place ainsi sous la protection du saint tutélaire du royaume : saint Denis. Cet étendard est une belle image de l'union personnelle entre l'abbaye, le saint patron et le roi. Cette enseigne était systématiquement levée en temps de guerre par les souverains qui venaient la recueillir des mains de l'abbé sur l'autel des saints martyrs. Elle est un des objets majeurs de l'épopée médiévale autour duquel se forme un premier sentiment national. Une copie subsiste dans la basilique.
Photo: Oriflamme Montjoie Saint-Denis
 
 
 
 
FT : la légende veut que l'archange Gabriel ait apporté à Clovis : le Saint-Chrême, la fleur de lys et l'oriflamme rouge de Saint-Denis - on fête ce dernier le  9 octobre, jour de mon baptême :o)
 
 

La multiculturalisme ou comment tuer une nation en 4 temps & un mouvement


FT : les adeptes de ce procédé, de cette idéologie, sévissent aussi en France avec les résultats qu'on connaît...

LES ''MULTICULTURÂLEUX''

 Ou comment tuer une nation en 4 temps & un mouvement...

L’idéologie multiculturaliste a pour fonction principale de neutraliser toute légitimité nationale. Le multiculturalisme a été inventé pour détruire la nation qui représente un lieu de résistance collective, un creuset de l’identité, un lieu de convergence sociale, politique, culturelle et historique face au rouleau compresseur du capital financier et de la mondialisation. Le multiculturalisme, c’est l’idéologie du néolibéralisme et, au Canada, ce multiculturalisme est utilisé pour contester la légitimité de la nation québécoise.
 
1) LA JUDICIARISATION DU POLITIQUE

 D’abord, il faut dépolitiser l’État en affaiblissant sa légitimité politique. C’est la condition première. Limiter le plus possible son pouvoir en le remettant dans les mains des juges. Ainsi, avec la Charte canadienne des droits et libertés, qui a une valeur constitutionnelle, on oblige les politiciens qui sont des élus d’être à la remorque des juges que personne n’a élus.
C’est ce que Michael Mandel appelle la judiciarisation du politique. Rendre en quelque sorte les décisions des politiciens redevables devant les tribunaux. Pourquoi croyez-vous que messieurs Bouchard et Taylor, Justin Trudeau, Steven Harper, Philippe Couillard, Thomas Mulcair et le Manifeste pour un Québec inclusif insistent tant sur le recours à la Charte canadienne?
Autre exemple du juridique qui prime sur le politique. Le concept d’accommodement raisonnable, qui est issu du droit du travail, est une pure création jurisprudentielle, qui n’a jamais été discuté ou entériné par nos élus, pas plus à Québec qu’à Ottawa. Et, pourtant, la Commission des droits de la personne n’arrête pas de répéter que l’employeur a l’obligation d’accommoder...
 
2) CONTESTER LA LÉGITIMITÉ DU QUÉBEC

 Deuxième condition pour détruire une nation: contester sa légitimité en la transformant en simple majorité historique. C’est le tour de passe-passe que l’on retrouve dans le rapport Bouchard-Taylor. Une majorité ethnoculturelle et historique dont les normes et les valeurs ne sont pas neutres, puisqu’elles sont celles de la majorité, celles d’une majorité tyrannique à l’endroit des minorités. Dans l’esprit de ceux qui défendent le multiculturalisme, il faut donc s’en remettre aux Chartes plutôt qu’au représentants de la nation pour garantir le respect des droits fondamentaux. Il s’agit ultimement de remplacer une culture nationale par une culture des droits.
Dans le rapport Bouchard-Taylor, il est écrit : «Dès qu’il est question de définir des droits fondamentaux, il est imprudent de confier à la majorité ce pouvoir sur les minorités». Plus récemment, Charles Taylor disait sur les ondes de Radio-Canada : «C’est un nous qui s’affirme aux dépens d’une minorité». Et Gérard Bouchard ajoutait pour sa part : «Qu’on ne peut pas confier la gestion des droits fondamentaux aux humeurs de la majorité». Dans le Manifeste des inclusifs, on peut aussi y lire : «En fait, l’essence même de toute charte des droits est d’assurer le respect des droits des minorités vulnérables à l’encontre des diktats de la majorité».
Du point de vue de ces intellectuels, l’égalité entre les hommes et les femmes, qui est une valeur cardinale du projet péquiste, serait donc une valeur faussement universelle, une valeur partiale, colonialiste et discriminatoire à l’endroit des minorités. Ce point de vue est rarement exprimé ouvertement, mais il n’en domine pas moins le discours de bon nombre d’universitaires, qui profitent des généreuses subventions du fédéral pour leurs chaires de recherches du Canada. On retrouve également ce point de vue qui n’est jamais exprimé publiquement chez Québec solidaire et la Fédération des femmes du Québec.
 
3) ÉTOUFFER LA NATION

 Troisième condition pour casser une nation : le primat de l’individu sur l’État. Retirer à l’État toute légitimité pour définir un horizon de valeurs et proposer des valeurs collectives, une espèce de bien commun qui ferait consensus dans la population. Affirmer que seul l’individu est souverain, que l’État n’a donc pas à s’immiscer dans la vie des gens, et que, s’il le faisait, en interdisant par exemple le port de signes religieux pour ses employés, ce serait du totalitarisme. C’est le Poutine de Charles Taylor. Une poutine dont raffole bien des jeunes. Les droits individuels doivent donc avoir préséance sur les droits collectifs. La tyrannie d’un seul contre tous, protégée par les Chartes.
Le corollaire de tout cela, c’est le cul-de-sac relativiste sur le plan des valeurs. Dépolitiser l’éthique et rendre tout acceptable sous prétexte que seul l’individu peut juger de ce qui est mieux. C’est mettre sur le même pied le hidjab, le niqab et la casquette. Afficher Allah ou Nike, c’est du pareil au même. Interdit de juger, interdit de penser. Ce serait faire preuve d’ethnocentrisme. L’État doit être minimal, insignifiant, procédural et n’avoir comme unique souci que la cohésion sociale.
 
4) DÉPOLITISER LA RELIGION

 Quatrième condition pour tuer une nation : dépolitiser la religion. Ne faire de celle-ci qu’une simple croyance personnelle, sans aucune ambition prosélyte. Une croyance ayant renoncé à s’imposer, une croyance délestée de toute prétention politique et de tout intégrisme, une croyance inoffensive et tout en sucre, n’ayant plus rien de menaçant. Alors pourquoi l’employé de l’État ne pourrait-il pas porter des signes religieux? Mais dites-moi alors pourquoi, ce même employé est prêt à se rendre jusqu’en Cour suprême et faire de la politique avec sa religion si personnelle?
Un bel exemple de cela est la fameuse cause du kirpan dans laquelle le jugement de la Cour d’appel du Québec donnait raison à la Commission scolaire qui voulait interdire ce poignard rituel. Ce jugement a par la suite été renversé par la Cour suprême qui a autorisé le port du kirpan à l’école. Dans ce jugement qui a débouté le plus haut tribunal du Québec, il est écrit : «Une telle prohibition (celle absolue, du port du kirpan à l’école) empêche la promotion de valeurs comme le multiculturalisme, la diversité et le développement d’une culture éducationnelle respectueuse des droits d’autrui».
Ici, on se sert de la religion pour imposer le multiculturalisme au Québec. C’est d’ailleurs une thèse défendue par l’historienne Lucia Ferretti.
Primauté du juridique sur le politique, primauté des Chartes, primauté de l’individu sur l’État, primauté des droits individuels sur les droits collectifs, relativisme des valeurs et dépolitisation de la religion. Le multiculturalisme, c’est tout cela.
Avec ce projet de Charte des valeurs québécoises, le gouvernement péquiste ébranle directement les assises du multiculturalisme et il renverse complètement la vapeur en affirmant d’abord la primauté du politique sur le juridique. Nous sommes en présence d’un gouvernement qui, contrairement au Parti libéral, refuse d’être à la remorque du juridique et qui, en proposant des orientations et des règles claires en matière de laïcité, assume sa légitimité politique.
En faisant cela, ce gouvernement nous redonne la confiance de pouvoir décider de notre avenir et transforme par le fait même cette majorité historique à laquelle les multiculturalistes veulent nous ravaler en une nation qui recommence à respirer.
En affirmant la neutralité de l’État et l’égalité entre les hommes et les femmes comme étant des valeurs cardinales de ce projet de loi, ce gouvernement nous sort aussi du relativisme où tout se vaut, du relativisme où tout est beau, et nous propose un horizon de valeurs, dans lequel il y a des choses qui valent plus que d’autres et sur lesquels nous souhaitons bâtir l’avenir.
Ce projet de loi va bien au-delà de la laïcité, c’est la raison pour laquelle il suscite autant d’attaques vicieuses, de railleries et de virulence. La dernière en date est celle de la présidente du Conseil du statut de la femme qui, par sa sortie intempestive, a entaché la crédibilité du Conseil et ruiné le poids d’un appui éventuel au projet du ministre Drainville. Du beau travail pour le Parti libéral qui n’a d’ailleurs pas hésité à envoyer Christine St-Pierre devant les journalistes pour en rajouter une couche.
 
extrait de UNE CHARTE POUR LA NATION
de Louise Mailloux

mardi 3 février 2015

France, mère des arts, des armes et des lois - Joachim du Bellay


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France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.

Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.
 
Joachim du Bellay (1522-1560)
 

dimanche 1 février 2015

Le dernier Samouraï - la véritable histoire

Jules Brunet dans les habits japonais
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"Maître Suzuki me demanda à quelle époque nous avions perdu nos chevaliers, nos guerriers. Je lui répondis que pour nous, le sens de la chevalerie remontait au moyen âge. Il me sourit et me dit que nos derniers chevaliers (samouraïs) étaient ces quelques Français qui par respect de leurs parole avaient décidé de rester dans une bataille perdue d’avance"
 
Jules Brunet
(Selon Akira Suzuki, dans le livre de F. Didier "Karaté Do; l’Esprit Guérrier" éd.SEDIREP juin 1988)

samedi 31 janvier 2015

Le don d'organes et l'euthanasie

J'avise le lecteur que je suis attaché à l'intégrité de mon corps et, partant - en ce qui me concerne - contre le don d'organes.
 
Je considère que le défaut d'expression en la matière ne vaut pas consentement ; que le respect de l'intégrité du corps est un droit inaliénable et qu'une telle mesure, si elle devait être mise en application, attenterait gravement aux droits de l'homme.
 
Comme je pense par ailleurs vivre dans une société de plus en plus totalitaire qui impose ses vues à grand renfort de bons sentiments, je préfère le déclarer ici explicitement.
 
Je suis aussi contre l'euthanasie. Si l'Etat ne doit pas "institutionnaliser la peine de mort", il n'a pas à statuer non plus sur la vie ou la mort des individus en fin de vie - la décision fût-elle prise de manière collégiale ou avec l'accord des familles. 
 
Je considère qu'un régime qui outrepasserait les bornes relevant des droits naturels des individus en  instituant de telles pratiques, je considère qu'un tel régime devraient être déclaré tyrannique et combattu par tous les moyens.
 
Frédéric Triquet

mercredi 14 janvier 2015

Les Aventures du Roi Pausole (1901) - Pierre Louÿs


"Monsieur, l'homme demande qu'on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l'inoffensif. Les citoyens de l'Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d'une autorité qui se rend insupportable à force d'être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l'intérêt public, mais lorsqu'elle entend prendre la défense de l'individu malgré lui et contre lui, lorsqu'elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l'individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l'ait invitée."

Les Aventures du Roi Pausole (1901) - Pierre Louÿs


FT : ainsi parlait le roi Pausole

lundi 12 janvier 2015

La véritable bonté


"Rien n'est plus rare que la véritable bonté ; ceux mêmes qui croient en avoir n'ont d'ordinaire que de la complaisance ou de la faiblesse."

François, duc de La Rochefoucauld