« Lorsque la révolution nazie survint
en Allemagne, c’est sur les universités que je comptais pour défendre la
liberté, dont j’étais moi-même un amoureux, car je savais qu’elles avaient
toujours mis en avant leur attachement à la cause de la vérité ; mais non,
les universités furent immédiatement réduites au silence. Alors je me tournai
vers les grands éditeurs de journaux, dont les éditoriaux enflammés des jours
passés avaient proclamé leur amour de la liberté ; mais eux aussi, en
quelques courtes semaines et comme les universités, furent réduits au silence.
Dans la campagne entreprise par Hitler pour faire disparaître la vérité, seule
l’Église catholique se tenait carrément en travers du chemin. Je ne
m’étais jamais spécialement intéressé à l’Église auparavant, mais maintenant je
ressens pour elle une grande affection et admiration, parce qu’elle seule a eu
le courage et la persévérance de se poser en défenseur de la vérité intellectuelle
et de la liberté morale. Je suis donc bien forcé d’avouer que, maintenant,
c’est sans réserve que je fais l’éloge de ce qu’autrefois je dédaignais. »
Albert Einstein, article du Time le 23 décembre 1940
au prêt-à-penser et à la désinformation.
Combattons la christianophobie pied à pied !
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