samedi 2 décembre 2017

L'ours blanc


Prenons le cas d’un ours polaire, donc blanc, qui est fragile de la gorge. Il souffre par conséquent du climat dans lequel il vit. Or donc, lassé des perpétuelles laryngites, et autres angines, il décide d’abandonner le pays natal, et d’émigrer vers les tropiques, où les cieux seront plus cléments à sa gorge fragile. 
Seulement, voilà. La couleur blanche de son pelage, trop voyante, fait de lui une cible facile dans ce nouvel environnement. Sans compter qu’il crève de chaleur, cette fois, avec sa fourrure polaire. Et c’est là que s’amorce le miracle du mimétisme. 
Premier stade, le pelage de notre ours brunit pour s’harmoniser avec les couleurs chaudes des tropiques.
Deuxième stade : son long poil se raccourcit (puisqu’il fait très chaud), jusqu’à devenir complètement ras. 
Troisième stade : se rappelant brusquement qu’il a la gorge fragile, il décide de se laisser pousser un cache-col naturel, fait de très longs poils.
Enfin, quatrième et dernier stade : il laisser pousser sa queue (rien que pour faire joli). Sous cette nouvelle apparence, l’ours blanc des régions polaires est devenu le lion de la jungle.
Et si des gens vous disent « il n’y a pas de lions dans la jungle », vous savez maintenant que vous pouvez leur éclater au nez d’un grand rire irrespectueux et répondre : « forcément, ce sont des ours blancs ! »


Gotlib, Trucs-en-vrac

mercredi 29 novembre 2017

Hâte-toi lentement


"Il y avait une fois, dans Bagdad, un Calife et son Vizir. Un jour, le Vizir arriva devant le Calife, pâle et tremblant :
- Pardonne mon épouvante, Lumière des Croyants, mais devant le Palais une femme m’a heurté dans la foule. Je me suis retourné : et cette femme au teint pâle, aux cheveux sombres, à la gorge voilée par une écharpe rouge était la Mort. En me voyant, elle a fait un geste vers moi. Puisque la mort me cherche ici, Seigneur, permets-moi de fuir me cacher loin d’ici, à Samarcande. En me hâtant, j’y serai avant ce soir.
Sur quoi il s’éloigna au grand galop de son cheval et disparu dans un nuage de poussière vers Samarcande. Le Calife sortit alors de son Palais et lui aussi rencontra la Mort. Il lui demanda:
- Pourquoi avoir effrayé mon Vizir qui est jeune et bien-portant ?
Et la Mort répondit :
- Je n’ai pas voulu l’effrayer, mais en le voyant dans Bagdad, j’ai eu un geste de surprise, car je l’attends ce soir à Samarcande."

jeudi 26 octobre 2017

Cardinal Robert Sarah - Conférence Europa Christi (Pologne)


« Chaque nation a le droit de faire la distinction entre les réfugiés authentiques et les migrants économiques qui ne partagent pas la culture de cette nation ».

« L’idéologie de l’individualisme libéral favorise un mélange conçu pour éroder les frontières naturelles des patries et des cultures, et conduit à un monde post-national et unidimensionnel où les seules choses importantes sont la consommation et la production ».

Cardinal Robert Sarah - Conférence Europa Christi (Pologne)

lundi 23 octobre 2017

L'ancienne France - Georges Bernanos


“Je suis un homme de l'ancienne France. C'est à dire de la France car mille ans d'histoire ne sauraient être effacés par cent cinquante ans de tâtonnements malheureux ; l'ancienne France est toute entière dans la France d'aujourd'hui et qui veut l'y voir l'y voit. Moi je la vois.”

Georges Bernanos

samedi 15 juillet 2017

La morelle douce amère du fond du jardin



La morelle douce amère du fond du jardin



"la morelle douce-amère est une plante magique, anciennement utilisée et comme contraceptif, et comme aphrodisiaque…

et aussi dans les mélanges de plantes pour avoir des visions.

Une plante puissante, donc, extrêmement toxique : pas que les baies, toutes les parties sont toxiques, sauf les baies noires qui deviennent comestibles seulement pour les oiseaux.

c'est une liane qui ne cause aucun dommage aux plantes sur lesquelles elle s'appuie pour pousser, et une puissante gardienne d'un jardin, pour peu que cela vous parle…"

dimanche 2 juillet 2017


"Les enfants ne sont pas toujours engendrés par la réflexion et par la raison, mais dans un élan d'amour irrésistible, comme l'exigent la nature et l'instinct de continuité de l'espèce humaine." Avec la pilule, affirme M. Coumaros, "ces effusions périront dans le néant. Les maris ont-ils songé que désormais c'est la femme qui détiendra le pouvoir absolu d'avoir ou de ne pas avoir d'enfants en absorbant la pilule, même à leur insu ? Les hommes perdront alors la fière conscience de leur virilité féconde et les femmes ne seront plus qu'un objet de volupté stérile."

Jean Coumaros - 1967

samedi 1 juillet 2017

La chanson de Roland


"Devant nous ils sont bien cent mille, l’écu au bras, le hea­ume lacé, le blanc haubert revêtu ; et leurs épieux bruns lu­isent, hampe dressée. Vous aurez bataill­e, telle qu’il n’en fut jamais. Seigneurs Français, que Dieu vous donne force ! Tenez fermement, que nous ne soyons vaincus ! » - Les França­is : « Honni soit qui s’enfuit ! Jusqu’à la mort, pas un ne vous manquera"

La chanson de Roland

dimanche 23 avril 2017

Le Jupiter Olympien - La légende des siècles - V. Hugo



Victor Hugo
LE JUPITER OLYMPIEN 
 
Quand cette voix se tut, à Pise, près de là,
 Du haut d'une acropole une autre voix parla :
— Je suis l'Olympien, je suis le Musagète ;
 Tout ce qui vit, respire, aime, pense et végète,
 Végète, pense, vit, aime et respire en moi ;
 L'encens monte à mes pieds mêlé d'un vague effroi ;
 L'angle de mon sourcil touche à l'axe du monde ;
 La tempête me parle avant de troubler l'onde ;
 Je dure sans vieillir, j'existe sans souffrir ;
 Je ne sais qu'une chose impossible, mourir.
 J'ai sur mon front, que l'ombre en reculant adore,
 La bandelette bleue et rose de l'aurore.
 Ô mortels effrénés, emportés, hagards, fous,
 L'urne des jours me lave en vous noircissant tous ;
 À mesure qu'au fond des nuits et sous la voûte
 Du temps d'où l'instant suinte et tombe goutte à goutte,
 Les siècles, partant l'un après l'autre, s'en vont,
 Ainsi que des oiseaux volant sous un plafond,
 Hébé plus fraîche rit en mes hautes demeures ;
 Ma jeunesse renaît sous le baiser des heures ;
 J'empêche, en abaissant mon sceptre lentement
 Vers le trou monstrueux plein du triple aboîment,
 Cerbère de saisir les astres dans sa gueule ;
 La chaîne du destin immuable peut seule
 Meurtrir ma main égale à tout l'effort des dieux ;
 Mon temple offre son mur au nid mélodieux ;
 Et c'est du vol de l'aigle et du vol de la foudre,
 C'est du cri de l'enfer tremblant de se dissoudre,
 C'est du choc convulsif des groupes des typhons,
 C'est du rassemblement des nuages profonds,
 Que le vieux Phidias d'Athènes, statuaire,
 Composa, dans l'horreur sainte du sanctuaire,
 L'immense apaisement de ma sérénité.
 Quand, dans le saint pœan par les mondes chanté,
 L'harmonie amoindrie avorte ou dégénère,
 Je rends le rythme aux cieux par un coup de tonnerre ;
 Mon crâne plein d'échos, plein de lueurs, plein d'yeux,
 Est l'antre éblouissant du grand Pan radieux ;
 En me voyant on croit entendre le murmure
 De la ville habitée et de la moisson mûre,
 Le bruit du gouffre au chant de l'azur réuni,
 L'onde sur l'océan, le vent dans l'infini,
 Et le frémissement des deux ailes du cygne ;
 On sent qu'il suffirait à Jupiter d'un signe
 Pour mêler sur le front des hommes le chaos ;
 Que seul je mets la bride aux bouches des fléaux,
 Que l'abîme est mon hydre, et que je pourrais faire
 Heurter le pôle au pôle et l'étoile à la sphère,
 Et rouler à flots noirs les nuits sur les clartés,
 Et s'entre-regarder les dieux épouvantés,
 Plus aisément qu'un pâtre au flanc hâlé ne jette
 Une pierre aux chevreaux broutant sur le Taygète.
 
La légende des siècles, IV

samedi 22 avril 2017

Attentat du 21/04/2017 sur les Champs-Elysées : Farid interpelle Anne Hidalgo (PS)

Un homme tente d'interpeller le maire de Paris, Anne Hidalgo, sur les lieux de l'attentat des Champs-Elysée. Il accuse nos gouvernants actuels et passés d'être responsables des attentats car ils n'ont rien fait pour les éviter



La même video du point de vue d'Hidalgo : https://www.youtube.com/watch?v=i9kmWEnBjCY

jeudi 9 mars 2017

Crimes et châtiments - Mgr Joseph Hippolyte Guibert


«La punition des fautes ordinaires est renvoyée le plus souvent dans l'autre vie, de peur que le châtiment immédiat, trop fréquemment appliqué, ne trouble l'ordre de la liberté humaine, sagement établie de Dieu. Mais il est des crimes d'un ordre supérieur, s'il est permis de les nommer ainsi, qui attentent aux grands principes de la vérité et de la morale, et qui par cela même tendent à la perversion de l'humanité ; ces crimes doivent recevoir, dès cette vie, une répression temporelle, afin que la conduite de la Providence ne devienne pas un scandale pour les faibles et que la vertu ne soit pas découragée.»
 
Mgr Joseph Hippolyte Guibert (1802 - 1886)

mardi 28 février 2017

Le Grand Orient - L'affaire des fiches


Émile, Justin, Louis Combes, né à Roquecourbe (Tarn) le 6 septembre 1835, et mort à Pons (Charente-Maritime) le 25 mai 1921, est un homme politique français
Il en est élu maire en 1876, et tiendra ce poste jusqu'en 1919 puis sénateur de la Charente-Inférieure en 1885 et devient Président de "La Gauche Démocratique".
Il entre au ministère de l'Instruction publique en 1895. En 1902, il est désigné président du Conseil et mène alors une politique dite du « Combisme » fortement anticléricale, qui mènera en 1905 à la loi de séparation des Églises et de l'État et à l'aboutissement de l'école laïque en France
         
Dès le 20 juin 1902, Emile Combes envoie une circulaire aux préfets pour mettre en place la discrimination administrative pour délit d'opinion.

Les purges et les discriminations combiennes affectent l'administration et l'éducation ; elles affectent aussi l'armée. Officiellement depuis mai 1904, mais sans doute depuis plus longtemps, le général Louis André, de l'état-major du ministre de la guerre, faisait établir des fiches sur les opinions et la vie privée des officiers. Les délateurs portaient en marge : " va à la messe " ; " va à la messe avec un livre ", ou bien " a assisté à la communion de son fils ". Parfois cela se résumait à des abréviations : " VLM " pour " Va à la messe " ; " VLMAL " pour " Va à la messe avec un livre ". De ces fiches dépendaient mutations ou avancements. Vingt cinq mille fiches sont ainsi établies par les Francs-Maçons du Grand Orient de France, pour le compte du Ministère. (Dès 1878, vingt-cinq ans plus tôt, huit ans après la proclamation de la Troisième république, Gambetta avait commandé une enquête au Grand-Orient sur les opinions politiques de l'état-major. Celui-ci avait mis à sa disposition les moyens d'investigation de 400 loges). Le gouvernement de la IIIe République est qualifié de «république des francs-maçons» (on évalue à 30.000 le nombre de francs-maçons dans les instances politiques parmi lesquels 250 députés, 200 sénateurs et un grand nombre d'instituteurs).

Toutefois, le secret s'évente. Un employé des loges, J. Bidegain, les communique au Figaro, qui les publie le 27 octobre 1904. Le général André est giflé en public par un député, Gabriel Syveton. Trente-cinq députés francs-maçons se désolidarisent du ministère Combes. Selon eux, les loges avaient violé les statuts de l'Ordre en travaillant pour un service public. Pour se justifier, le conseil de l'Ordre du Grand-Orient invoqua la nécessité d'épurer l'armée.

Le terme "républicain" signifie, d'après le contenu des fiches, "anticlérical". Dans un discours de 1904, Emile Combes considère qu'il y a "incompatibilité radicale de principes" entre l'église et la république. D'où l'équation simple : chrétien = ennemi de la république.

***

Gabriel Syveton, qui avait giflé le général André en public, sera calomnié et lynché médiatiquement. Il sera retrouvé mort par asphyxie chez lui quelques semaines plus tard, le 8 janvier 1905, dans des circonstances assez mystérieuses (et semblables, curieusement, à la mort de Zola en 1902). La police bouclera le dossier en concluant au suicide.

Les officiers considérés comme « réactionnaires et cléricaux », généralement issus de familles catholiques, ont été souvent écartés des postes importants de l'armée, quelquefois au profit de carriéristes médiocres issus des loges ou de la clientèle des partis de gauche, et la France a dû se passer d'eux pendant la Première Guerre mondiale, en tant qu'officiers d'active à tout le moins.

La campagne des fiches a pour effet de bloquer l'avancement de certains officiers, compétents mais jugés trop proches de l'Église, comme Ferdinand Foch dont le frère est jésuite ! Elle favorise par ailleurs la promotion d'officiers républicains athées et laïcs mais incompétents, tel Joseph Joffre, ce qui aura des conséquences désastreuses sur les premiers engagements de la Grande Guerre, dix ans plus tard.
Beaucoup d'officiers indûment promus (dont près de la moitié des 425 généraux !) seront alors «limogés» en catastrophe, autrement dit affectés à des bases éloignées du front comme Limoges (d'où l'origine du verbe «limoger», inventé pour l'occasion).

"La vérité vous délivrera"
Jésus Christ

lundi 23 janvier 2017

Mgr Freppel - La Vérité

 
 «Le plus grand des malheurs pour un siècle ou pour un pays, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes. Les caractères peuvent fléchir à des moments donnés et les mœurs publiques recevoir quelque atteinte du vice ou du mauvais exemple mais rien n’est perdu tant que les vraies doctrines restent debout dans leur intégrité. Avec elles, tout se refait tôt ou tard, les hommes et les institutions, parce qu’on est toujours capable de revenir au bien lorsqu’on n’a pas quitté le vrai. Ce qui enlèverait jusqu’à l’espoir même du salut, ce serait la désertion des principes, en dehors desquels il ne se peut rien édifier de solide et de durable. Aussi le plus grand service qu’un homme puisse rendre à ses semblables, aux époques de défaillances ou d’obscurcissement, c’est d’affirmer la vérité sans crainte, alors même qu’on ne l’écouterait pas car c’est un sillon de lumière qu’il ouvre à travers les intelligences, et si sa voix ne parvient pas à dominer les bruits du moment, du moins sera-t-elle recueillie dans l’avenir comme la messagère du salut ».

Mgr Freppel - Panégyrique de saint Hilaire, du 19 janvier 1873

dimanche 22 janvier 2017

Éloge funèbre de Louis XVI - Révérend Père Augustin Pic

 
 
Voici le texte de l’Eloge funèbre de Sa Majesté le Roi Louis XVI qui a été prononcé le 21 janvier par le Révérend Père Augustin Pic o.p. au cours de la Sainte Messe de Requiem célébrée à la Basilique-nécropole royale de Saint-Denys.

Tantus labor non sit cassus…
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.
 
A mesure que l’ancien fatalisme perdait de sa force, on pensa que les grands malheurs ont pour cause le libre choix des individus. Et, certes, à regarder ce que la raison, l’expérience et la Révélation enseignent, là est bien la vérité. Mais à considérer par ailleurs les complexités de l’Histoire, on ne saurait ignorer que tout ce qui arrive, en bon autant qu’en mauvais, résulte aussi des déterminismes, que produiront toujours en se compénétrant, et le mouvement du temps qui passe et l’enchaînement des effets à leurs causes. De sorte que nous pâtissons aujourd’hui d’erreurs, sottises ou méchancetés de nos Pères où nous n’eûmes aucune part, tout en commettant celles que nos enfants ou neveux à naître auront à supporter demain, sans avoir pu y mettre du leur. Et ce mal, sachons-le, durera dans la chair de péché qui est nôtre jusqu’à la fin du monde. Ainsi, sans le ravage du Palatinat par Louis XIV puis les guerres criminelles de Bonaparte, aurions-nous eu l’horrible Premier conflit mondial ? Mais sans les décisions irréfléchies des vainqueurs de 1918 d’une part, l’affligeante République de Weimar de l’autre, aurions-nous connu le sommet d’ignominie que fut le régime hitlérien ? Ou encore, sans l’oppression des masses ouvrières par une industrialisation anarchique dont s’indignait si justement notre pieux Henri V, aurions-nous eu le Communisme et par lui, autant qu’avec le Nazisme, des forfaits presque impossibles à décrire et à dénombrer ?
Sentir assez cette conspiration des libertés délinquantes et des déterminismes historiques dut être, dès avant la Révolution et pendant, une souffrance bien grande et un impératif de dévouement bien fort pour le chef-né de la France. Chrétiens, c’est là ce que dut vivre, à l’intime et jusqu’à la mort
 
TRES HAUT, TRES PUISSANT,
TRES EXCELLENT PRINCE
LOUIS XVI
ROI de FRANCE et de NAVARRE.
 
Lorsque le futur monarque vint au monde, tout en un sens était déjà consommé puisque le mal avait commencé bien avant lui. [suite de l'article...]

Extrait

vendredi 13 janvier 2017

Du rationalisme

"Le caractère général et la disposition du rationaliste ne sont pas, je pense, difficiles à identifier. Au fond, il défend (il est toujours en train de défendre) l’indépendance de l’esprit en toutes les occasions, la pensée libre de toute obligation envers quelque autorité que ce soit exceptée celle de la « raison ». Les circonstances du monde moderne l’ont rendu batailleur : il est l’ennemi de l’autorité, du préjugé, de ce qui est simplement traditionnel, coutumier ou habituel. Son attitude mentale est à la fois sceptique et optimiste : sceptique, parce qu’il n’y a pas d’opinion, d’habitude, de croyance, parce qu’il n’y a rien qui soit fermement enraciné ou largement accepté qu’il n’hésite à mettre en question et à juger par ce qu’il appelle sa « raison » ; optimiste, parce que le rationaliste ne doute jamais de la puissance de sa « raison » (lorsqu’elle est proprement appliquée) pour déterminer la valeur d’une chose, la vérité d’une opinion ou le caractère approprié d’une action."

Extrait

L'article complet :
https://www.cairn.info/revue-cites-2003-2-page-121.html

jeudi 12 janvier 2017

Le serment des Templiers



«Je jure de consacrer mes discours, mes armes, mes forces et ma vie à la défense des mystères de la foi, et à celle de l'unité de Dieu. Je promets aussi d'être soumis et obéissant au grand-maître de l'ordre... Toutes les fois qu'il en sera besoin, je passerai les mers pour aller combattre ; je donnerai secours contre les rois et princes infidèles, et en présence de trois ennemis je ne fuirai point, mais quoique seul, je les combattrai, si ce sont des infidèles.»