vendredi 24 mai 2013

français vs anglais : la trahison des élites

 
"L’anglais ne doit plus être une langue étrangère" - Claude Allègre 1999

"Il ne faut plus considérer l’anglais comme une langue étrangère mais comme un véhicule de communication internationale" - Valérie Pécresse 2008

"La langue universelle, c’est plutôt un globish (un anglais « dégradé ») qu’une langue en particulier, et ce globish, ce ne peut plus être pour nous une langue étrangère" - Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur 2013
 
FT : Ces gens travaillent à notre asservissement : quand les Allemands annexèrent l'Alsace, Bismarck misa sur la nécessité pour les Alsaciens de trouver un travail et sur la pression sociale pour les contraindre à parler Allemand - c'est ce qui se passe aujourd'hui, en France, avec l'anglais...

(les Allemands menèrent la même politique en Moselle - rajout suite à la plainte d'un ami Lorrain)

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"Alors d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide : qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison..."

Alphone Daudet - Les contes du lundi - La dernière classe

"Le premier instrument du génie d'un peuple, c'est sa langue"
 
 Stendhal
 
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3 commentaires:

  1. Sélectionné pour le prix de la Carpette anglaise 1999 pour avoir affirmé à La Rochelle, le 30 août 1997 : “Les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère.“, Claude Allègre s'était étonné, deux années après cette déclaration, avec le député Pierre Moscovici, de la situation hégémonique des États-Unis, c'est-à-dire d'un pays pour lequel l'anglais n'est pas une langue étrangère, un pays pour lequel il n'exige aucun effort supplémentaire en moyens humains, en temps, donc en argent : “Les motifs d'inquiétude et d'angoisse ne manquent pas quant à l'avenir et au rayonnement de notre culture face à ce que MM Claude Allègre et Pierre Moscovici ont appelé cette extraordinaire machine d'invasion intellectuelle que constituent désormais les États-Unis “

    (Avis n° 1863 du 14 octobre 1999 de la Commission des Affaires étrangères sur le projet de loi de finance pour 2000. — Conclusion)

    Il faut citer aussi Michel Serres qui a maintes fois condamné la politique forcenée du tout-anglais :

    "Je pense qu'aujourd'hui il y a sur les murs de Paris plus de mots anglais qu'il n'y avait de mots allemands pendant l'Occupation, et ça c'est quand même sous la responsabilité de ceux qui veulent bien le mettre, parce qu'il n'y a pas de troupes d'occupation aujourd'hui. Je les appelle des collabos".

    (En réponse à Michel Polacco sur France Info dans le cadre de l'émission "Le sens de l'info“, 18 décembre 2005. Mots anglais et langue française.)

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  2. Je vous remercie pour ce complément d'information. Je connais bien "le prix de la carpette anglaise" et j'approuve totalement cette initiative. Il faut dénoncer cette logique d'esclave, aussi bien chez les élites que dans la population. Sous couvert d'adaptation, on se soumet et l'on se déshonore : Les collabo d'une période dont on parle tant n'ont pas fait autre chose...

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  3. elle est bien la citation de Michel Serres

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